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Pourquoi nous pensons tout le temps?

Nous sommes stimulés en permanence.

Tout est propice au voir, les films, les écrans, les jeux. La présence des écrans, loin de tout jugement, connecte nos yeux à un monde où notre corps se retrouve déconnecté de notre conscience. Pendant qu’on stimule nos pensées, notre corps flétri, peu mobile. Enfants, nous avons aussi appris à réfléchir, c’était valorisé, à l’école d’abord, nos corps sur des chaises trop rigides, à devoir écouter, copier, apprendre, répéter et tout cela durant de longues heures. Nous étions même notés pour cela. Et puis implicitement, pour ne pas souffrir, pour ne pas être rejeté par nos parents et nos proches, il était préférable de réfléchir avant d’agir, avoir une vigilance mentale maximale. Réfléchir afin d’être aimé, plutôt qu’être aimé pour ce que nous étions. Réfléchir, était valorisé, alors qu’occuper son corps, ne l’était pas.


Personne ne nous a enseigné l’importance du calme mental.

Enfant, personne ne nous apprend à faire le vide. Adulte, il est alors trop tard, nos pensées sont lâchées comme des chevaux au galop. Penser est essentiel, mais faire le vide aussi. Penser, c’est créer des tensions, cela amplifie parfois et déforme, trop, notre perception de la vie et de nos émotions, jusqu’à pouvant nous déconnecter de la réalité. Faire le vide, laisser faire, sans rien chercher d’autre. C’est tellement difficile à faire que cela nous agace, nous énerve. On se met la pression de réussir à ne pas penser. Et il y a tant de choses à penser. Cultiver la terre, pratiquer un art, cuisiner, construire des choses, c’est si peu valorisé. Personne ne nous apprend à faire le vide. Le BON vide.


Nous ne savons pas écouter notre corps.

Ecouter son corps c’est quelque chose de flou. Peu utile. Pourtant il y a des moments où cela s’avère pratique : Débusquer une maladie avant qu’elle soit trop forte, quand c’est possible, différencier la faim, celle du corps et l’envie de manger, se coucher quand le sommeil approche, s’occuper d’une zone douloureuse, ne pas attendre des années avant de comprendre qu’il faut s’en occuper. L’écoute du corps améliore le ressenti des émotions. Notre corps est devenu un moyen, un outil qui subit ce que dicte nos pensées. Alors que le corps porte nos pensées et nos émotions. Tout est dedans. Si le corps bouge, les émotions circulent, les pensées s’apaisent. Si le corps bouge, on digère mieux, on dort mieux et on est plus heureux. Nous n’entendons plus quand le corps dit stop, nous sommes devenus sourds ou imperméables à nous même. Nous ne savons plus écouter notre corps alors qu’il est un messager avec tout un tas de canaux de communication. Faites de votre corps, votre guide.


Oui, nous pensons tout le temps et nous sous-estimons l’usure que créent nos pensées. Je comparais les pensées à de chevaux aux galops. Il ne s’agit pas de les enfermés, ou de leur crier dessus. Les chevaux sentent notre stress. Apprenez, comme le font les cavaliers, à faire confiance à vos chevaux. Laissez-les courir et laissez-les se décharger d’eux même, ne les nourrissez pas d’émotions ou de stress, et cela les calmera. Votre calme profond, sera ressenti. Ce qui est parfois peu évident c’est le temps de latence entre, votre calme intérieur, puis les pensées qui s’apaisent. Vos chevaux ont besoin d’air, de soleil, d’une bonne nourriture, de soin, d’attention mais aussi de liberté et de repos, il en est de même pour vos pensées et votre corps.




 

 
 
 

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